Que faire d'une cuve nue de 56L

Le bonjour,


Je vais bientôt aller récupérer ma cuve nue de 56L. Un tel format est t-il jouable en marin selon vous ? Ou dois la réservé pour mon troisième projet (Amazonien d'eaux noires) ?

C'est encore bien loin, mais je préfère me renseigner au préalable.

Pourriez-vous me parler du matériel adapté à un tel volume et me le lister ? Si le volume convient ? Et me soumettre un exemple de population ? C'est simplement pour prendre la température et pour m'éviter des âneries futures.

Ce n'est pas un aquarium cubique (je le précise car je constate qu'une majorité d'aquarium marin sont cubiques).


En vous remerciant,


Solen.

Salut,
ce volume est possible bien que ça ne soit pas le plus facile pour débuter.

Avant de parler matos, il faudrait voir ce que tu veux maintenir comme coraux (mous, lps, sps).

Hello,

Après avoir fouiné, voici les espèces qui m’intéresses :

A noté que je n'ai axé mes choix que sur les couleurs/esthétique, je ne sais néanmoins pas si c'est adapté.

En vrac pour les coraux :

Caulastrea curvata vert
Dendronephthya sp.-corail carnation rouge
Lobophytum pauciflorum-main du diable à polyps verts
Sarcophyton sp.jaune
Scleronephthya sp.-corail fraise mauve
Sinularia mollis jaunes
Anémone

Habitants :

BH
Lysmata debelius
Turbos
Amphiprion Ocellaris "black"

Voili, voilou,


Solen

Alors tu peux oublier l'anémone car par trop recommandé pour débuter. Le Sarcophython risque de prendre toute la surface de ton bac donc un peu trop gros.
Le Sleronephtya n'est pas symbiotique, il faut donc le nourrir plusieurs fois par jour donc vraiment très dur à tenir.

Mis à part mes remarques ce sont dans l'ensemble des coraux faciles et tu n'as qu'un lps dans la liste.

Le volume est par contre trop petit pour maintenir des poissons clown, il leur faut 100 litres minimum. Dans ce volume c'est plutôt du côté des gobies qu'il faudra regarder.

En matos l te faudra donc une pompe de brassage qui fera entre 20 et 30 fois le volume du bac en débit.

Pour la filtration tu auras besoin de 7-8 kg de pierres vivantes.

Niveau éclairage compte environ 1 w/L en tube fluo ou entre 0.5 et 0.8 W/L en led.

Il te faudra un chauffage comme en eau douce.

Pour compenser automatiquement l'évaporation et ainsi éviter les variations de salinité tu auras besoin d'un osmolateur avec une réserve d'eau osmosée.

Niveau petit matériel tu auras besoins de test de marque salifert de préférence car plus précis pour les No3, Po4, Kh, Ca, Mg et pH.
Pour mesurer la salinité il te faut de préférence un réfractomètre ou à défaut un densimètre.

Anémones, scarphython et Sleronephtya à bannir donc.

Clown à bannir, pour les gobies ? Ça vit en solitaire ? Et dans ce volume un seul ou plusieurs ?

Chauffage j'en ai une collection... Par contre pour le reste je n'ai pas. J'irait regarder ça de plus près avec les données que tu viens de me donner.

Les PV ont l'air d'être quelque chose de compliqué à choisir. Comment procèdes-tu pour choisir de bonnes PV ?

En tout cas merci pour tes réponses, conseils et précisions.

Les Gobiodon okinawae peuvent être maintenus en couple mais dans ce cas attention aux coraux branchus, ils pourraient les stresser et les abîmer pour faire leur nid.

Si ça t'intéresse regarde aussi les Symbioses gobies avec crevette Alpheus, un gobie avec sa crevette pourrait être sympa dans ton bac.

Pour les pv on privilégie celle d'Indonésie. Après en effet c'est pas toujours évident de juger d'une pierre à l'aspect. En général on regarde si il y a de la corraline dessus et des invertébrés dessus pour juger de la qualité.

Très étonnant comme comportement. Je viens de regarder plusieurs vidéos. A quoi est dû cette symbiose si tu le sait ?

Je sais qu'en milieu naturel elle est plutôt rare alors qu'en bac c'est courant.
Je pense que l'Alpheus profite du terrier du gobie en échange d'une protection contre des prédateurs.

J'ai poussé un peu mes recherches. Un youtubeur indiques ceci :

La crevette et le gobie vivent dans le même trou. La crevette a une très mauvaise vue mais est un manœuvre puissamment outillé d'une paire de pinces capables de remuer le sol pour creuser son refuge.

Le gobie lui voit clair avec ses grands yeux globuleux mais se montre naturellement peu équipé pour construire et d'entretenir au quotidien un terrier qui régulièrement s'effondre.

La crevette glane de quoi se nourrir aux abords du terrier gardant toujours une antenne en contact avec le poisson. Le gobie attend immobile scrutant l'eau , quand un problème survient, ce dernier secoue la queue et se précipite au fond du terrier. La crevette perçoit le mouvement et ne tarde pas à s'abriter elle aussi.

Une douzaine d'espèces de gobies ont choisi de vivre ainsi avec des crevettes du genre Alpheidae ou Stonogobiops. Chacun se trouve en usant de ses sens : le gobie utilise ses yeux pour reconnaître la crevette alors que cette dernière compte sur une détection chimio-olfactive pour trouver son partenaire.