Choix Loricariidae 120L

Super c’est cool d’avoir le retour de qqn qui en a fait l’expérience

comment tu voyais que c’était étroit pour eux ?

Moi du coup j’utilise un peu d’eau osmosee là pour baisser un peu mon Gh qui est à 14 de base ! Je descends vers 9 là

Salut Kiwi !
Ca faisait un moment que je me demandais quand tu allais revenir, avec toutes ces questions sur les poissons de fond qui attendaient un avis éclairé

Ahhh quel honneur d’avoir le retour d’un expert alors

Je ne suis pas vraiment expert en lori mon domaine est certes les poissons-chats mais plus tous ce qui "autres" (auparavant c'est @L46 qui pouvait conseiller au mieux sur les lori).
Du coup je vais tâcher de répondre au mieux.

La question "comment voit on qu'un poisson est trop à l'étroit ?" on l'a retrouve souvent et souvent on ne sait pas repérer les signes qui montrent qu'un poisson n'a pas assez d'espace. Je dirais que pour pouvoir répondre correctement à la question il faut s'en poser une autre: comment détermine t on le volume minimale d'une espèce ?

Alors là je vais sûrement lancer un gros débat. En générale, en France, le volume minimal est déterminé à partir de la taille d'un poisson ainsi que de son comportement (grégaire, territoriale, peu actif, etc ...). Ainsi les volumes recommandés pour par exemple le néon est de 60l alors que pour le cardinalis (espèce similaire mais plus active) on atteint les 120l (ou 100cm de façade suivant votre théorie) mais pour un aquarium communautaire. Pour prendre un autre avis, aux USA, le volume minimal est déterminé à partir des mêmes données mais pour un aquarium spécifique à UNE espèce (attention, cela n'est pas toujours une généralité). Pour en revenir au Lori et à un de mes "maître Yoda" @L46, les hypancitrus zebra peuvent être élever dans un volume de 60l (le sujet est sur ce forum mais je ne sais plus où exactement) à conditions que ceux ci soit seuls. Le problème du communautaire est que chacun doit pouvoir y trouver sa place et exprimer pleinement son comportement typique, donc pour un loricariidae, pouvoir se cacher quand il le souhaite, avoir accès à la nourriture sans trop de compétitivité, avoir son territoire (dans le cas d'une espèce territoriale), et bien d'autres choses qui ne me viennent actuellement pas en tête.

Pour en revenir à la question de base (comment déterminer si un poisson est trop à l'étroit), il suffit de l'observer mais pas que, il faut également avoir un minimum de connaissances sur l'espèce (ou même le genre dans le cas où les données sont rares). Je vais donc prendre l'exemple (et oui encore un, ça vaut mieux qu'un texte incompréhensible) d'une espèce que je connais maintenant bien: le mal aimé Ameiurus melas. J'en ai élevé plusieurs et j'ai pu constaté que ceux ci développaient un comportement particulier lorsqu'ils se sentaient à l'étroit: ils longent de haut en bas sur un des côtés du bac. Autrement dit, le poisson nage de haut en bas (comme si il ignorait le reste de l'aqua). Autre exemple, lorsque les carpes koï se sentent trop à l'étroit dans un bac, elles vont tout simplement longer le bac mais cette fois ci sur la longueur et effectuer par moment des bonds jusqu'à s'en blesser. Tout réside dans l'observation et la connaissance. Lorsque l'on sait que telle espèce a un ensemble de comportement connu et que l'on observe un comportement qui ne figure pas dans ceux qui sont connus, deux choix s'offre à vous:
-vous venez de découvrir un nouveau comportement de l'espèce (par exemple lié à la reproduction, à l'alimentation, etc ...)
-vous observez un comportement exogène à l'espèce, c'est à dire un comportement que l'espèce n'exprime pas dans son milieu naturel (donc lié à la captivité et à ces conditions). Et comme toujours, un exemple: chez les orques en captivité, les mâles ont très souvent la dorsale courbée due au manque de pression de l'eau. Les femelles ayant l'aileron plus petit, on ne l'observe que chez les mâles).

Pour continuer un peu avec les orques, cette histoire de volume minimum nous amène à un fait physiquement observable: le nanisme. Le forum est assez bien garnit dans ce sujet donc je vous laisse faire vos recherche.

Quand je disais que je sentais mes loris à l'étroit, cela venait du fait que je les voyais "peu". Un animal bien dans sa peau n'est pas toujours cacher, il reste visible (de jour pour les espèces diurnes et de nuit pour les espèces nocturnes). Attention toutefois au manque de connaissances sur certaines espèces. Là où j'ai fauté: la population, qui n'était pas adaptée à cette espèce (entre autre, trop de poissons de fond pour trop peu de cachettes).
Certains me haïront peut être mais je considère que l'on peut testé un certain volume jugé bas pour une espèce à conditions d'avoir une solution de recours en cas de problème. Autrement dit, pourquoi pas ne pas tester 2 Peckoltia et 2 Rineloricaria en même temps et que, si le moindre comportement anormal ou anomalie (physique ou mentale) survient, l'on doit être capable de prendre la bonne décision (soit se séparer d'une espèce, soit changer de bac). J'utilise souvent cette méthode pour les espèces moins connues ou mal connues (par exemple les kuhlis Pangio oblonga dont les sites web estime à 60l le minimum alors que je le place à 180l même si je considère qu'il vaut mieux parler en surface qu'en volume).

L'observation et la connaissance sont les seules choses qui permettent de juger si un animal est bien ou non.

C est une bonne chose l observation !.. mais il y a eu deja beaucoup d d'observations sans quin doit encore faire subir a ces espèces nos propres observations encore une fois... il faut recroiser un maximum d info ( internet permet de le faire maintenant) pour avoir une opinion sans avoir besoin de de faire ss propre test... en suisse on a un me réglementation bien précise sur la détention de poisson suivant leur taille en aquarium ou bassin... mais il est vrai pas sur leur besoin de congénère.. mais aussi il est précisé qu un aquarium doit etre munit de suffisamment de cachette et au moins une face non visible

@Ludovic: je suis d'accord avec toi mais le problème d'internet est que les données sont souvent copiées - collées et la plupart sont vieilles. Pour trouver des données plus ou moins à jour,le mieux est de fréquentés plusieurs forums, spécialisés ou non, et surtout universels. La barrière de la langue est souvent problématique et c'est dommage (surtout avec les catfish où les meilleurs données sont souvent en anglais).

Je suis d accord !! Mais les forums c est bien internet
C est pour ca qui faut regarder et chercher le maximum d d'info

Waou merci beaucoup pour toutes ces informations que j’ai lu avec attention !! J’ai appris beaucoup concernant la détermination des espaces !

Justement je suis venue ici demander vos avis car je me suis rendue compte qu’il y avait au final peu de donnés sur les Lori, mais surtout très contradictoires entre les sources !! Pourtant je comprends bien l’anglais, j’ai cherché sur des sites dans d’autres langues du coup, et même regardé des vidéos YT. J’ai vraiment épuisé la zone de recherche

Si je ne mets qu’eux en espèce de fonds, ils auront donc la totalité de l’espace pour eux, ça pourrait le faire non ? D’autant plus qu’ils sont nocturnes, mes guppy ne devraient pas les déranger puisqu’ils dorment et qu’ils sont relativement petits pour des Lori (C’est pour cela que mon choix se porte sur eux)

Je me renseigne vraiment car je ne veux pas faire l’erreur d’avoir des poissons qui ne sont pas maintenus dans de bonnes conditions. Et pour le coup, je n’ai pas d’autre moyen de secours, pas de second grand aquarium

Enfin d’ailleurs j’ai un 60L vide donc dispo mais je me verrai mal y mettre les lori, ça m’a l’air petit pour eux pour le coup non ?

Dommage qu’il n’y ait plus Monsieur L46 j’ai vu certains de ses messages sur d’autres discussions

J en ai un dans mon bac l46 si tu veux
Et apres observation il ce porte bien tous seul

Le truc du "il se porte bien tout seul" ... c'est une zone encore flou en aquario. Il faut regarder des videos de lori dans son milieu naturel et voir si ils sont seuls ou non. Si ils ne le sont pas (ou que les territoires sont peu éloignés) cela peu signifiées qu'ils ont besoin d'interactions sociales intra espèce et donc de congénères. Dans ce cas, il se peut que l'observation ne puisse rien faire et que le poisson déprime sans que l'on ne s'en rende compte. Comme tu l'a dis toi même @Ludovic , le mieux est de se renseigner surtout auprès de personnes qui en maintiennent ou même les reproduisent. C'est comme pour les corydoras, on peut estimer qu'ils sont bien tout seuls mais dès que tu agrandis le groupe tu remarques une net différence dans leur comportement (comme la nage en banc dans tout l'aqua hors période de reproduction). Si tu maintiens toute sa vie un cory seul, tu ne sauras pas que celui ci serait mieux en groupe puisque tu ne l'auras pas vu se comporter en groupe.

Hello
C'est vrai que les poissons sont peu expressifs. Il faut avoir une certaine expérience pour prétendre comprendre leur comportement.
Pour acquérir cette expérience il faut soit commencer par des poissons aux besoins bien identifiés, soit mettre en oeuvre le principe de précaution et prévoir de la marge sur les volumes, les quantités de poissons, le nombre de cachettes.
Et après, une fois qu'on connait les habitudes des poissons, si les conditions et le matériel s'y prête, essayer de nouvelles choses à la marge des connaissances clairement établies, comme avoir un peu plus de poissons si on a une solution de secours pour les changer de bac.

Combien de fois j'ai lu dans les commentaires de site de vpc des gens vanter les mérites d'un bac de 20L "mon poisson rouge a l'air heureux"...